vendredi 7 décembre 2007
Marruecos
Vuelo 752 rumbo a la ciudad de Fes, Marruecos. Pasajeros, flia Robinson.
El "clon", en este caso era yo, que parecia que me hubiesen clonado de cualquier marroqui.La gente me confundia, me hablaba en arabe y se creian que mentia cuando decia que no entendia el arabe. Los ojos negros,profundos, la piel oliva, el pelo azabache como las noches sin estrellas de Fes, como las mil y una noches.
No se si estaba en una pelicula, no se si era el "Clon" o mas bien un libro, "La Biblia", asi es , asi se siente, asi se vive.
Una ciudad de mil anios (y no es una forma de decir) , la cuna de la astrolagia, de las matematicas,del comercio, por alla , en el ano 1000. La primer ciudad del mundo. Y hoy, en el 2007 esta igual, las calles de 1 metro de ancho, el asno como medio de transporte, los Palacios que son majestuosos, que no se pueden dejar de mirar los detalles por horas, las paredes de arcilla, los pisos de tierra, la limpieza, el brillo de las teteras de plata...contrastes, ciudad de contrastes.
Blaise estaba maravillado y emocionado,con la piel de gallina todo el tiempo, Charlotte sorprendida, curiosa y cansada!, y yo, shockeada.
Una ciudad laberinto, sabes por que puera entrar, (la ciudad era una fortaleza y sigue manteniendose asi, con varias puertas) pero no sabes como salis, para eso estan los "guias" por asi decirlo, que te ofrecen acompananrte para mostrarte y guiarte (valga la redundancia), lo que no te aclaran estos muchachitos , es que te van a llevar a lo de un "amigo" que hace alfombras, por ejemplo, y que, te de menta super dulce de por medio, te tratan de vender lo que quieren, como pueden a precios desorbitados o no, pero uno no sabe ni donde esta.No solo te tratan de vender , sino que te venden, o preguntenle a Blaise, que salio de ahi con unas cuantas bolsas y un par de "amigos", lo mas chistoso, fue que al final del viaje me dijo " menos mal que yo se negociar" , je je , todavia me duele la panza de reirme.
Caminando por esas callecitas ruidosas se hace sentir un eco, un eco que viene de ningun lado y de todos lados,del cielo tal vez...los rezos, la gente reza y se escucha como un murmullo, como un canto. Durante el dia y durante la noche silenciosa. impresionante.
A Charlotte la salve a tiempo justo antes de que se convierta al islamismo , el "guia" , va, llamemosle por su nombre , Munir, la metio en una clase de Coran con los chuiquitos de dos anios....salio diciendo "Ala" ...y con la capucha puesta.
Un viaje inolvidable, a lo desconocido, a traves del tiempo, un lugar lleno de vida y de tristeza, de colores fuertes y de tierra roja, de pobreza extrema y de riqueza extrema , de sobrevivientes y de luchadores. Un pais de contrastes, un pais para volver.
Charlotte reconocio la Torre Eiffel en el cafe "Le Paris"en Marruecos, "Mama, Eiffel!!!, me dijo ", era el moemnto de volver , nos dijimos.
Llegamos justo para celebrar mis 34 je je . Los extrane a todos pero fue una forma buenisima de ponerle un broche a estos 33 vividos asi, como Fes, con colores vivos y apagados, con contrastes y corridas por laberintos y encontrando las puertas, a veces con ayuda a veces sola, con noches sin estrellas y con noches de luna llena , blanca, como cuando conoci a mi marido, amarilla, como cuando la mire con mi mama por horas...como la que esta noche quiere tocar Charlotte.
Por otras Mil y una Noches, salud!
jeudi 6 décembre 2007
mercredi 28 novembre 2007
Chauds les quartiers, chauds
Paris le chaos
Deux petits twits qui se promenent en minimoto a fond Leon pas de casque et qui n'arretent pas aux stops. Bonne chance les gars.
Ils sont morts comme des mouches sur le pare-prise... d'un char de police. Les deux policiers n'ont pas pu leur donner les premiers soins, les jeunes du quartier sont immediatement sortis pour les attaquer a coups de bat de baseball, non, pas de baseball ici, disons a coups de boules de pétanques, oui pétanque, car nous ne sommes pas dans une favela de Rio, mais bien dans un quartier chaud, chaud les marrons. C'est la banlieue maudite, la maudite banlieue.
Les deux twits deviennent des "victimes du systeme, victimes du racisme"... A voir l'etat de la voiture apres impact, je ne pense pas que les policiers ont eu le temps de faire dans la discrimination.
Des graffittis de "Police=Assasins!" De jour: des marches silencieuses pour "réclamer la vérite" comme les meres de la Place de Mai a Buenos Aires. De nuit, c'est l'Intifada. Les jeunes ont pris position sur les toits des HLM avec des gros tas de pierres et des caisses de cocktails Molotovs. On en est a une troisieme nuit d'émeutes, 85 policiers blessés dont cinq gravement. L'un d'entre eux a perdu un oeil. Certains ont été touchés par des plombs de coups de 12, oui mon gars, on se croirait au festival de l'oie blanche de Montmagny. La "racaille" comme l'avait decrite Sarkozy en 2005 alors qu'il etait ministre de l'Interieur s'est visiblement preparée. Des journalistes se sont faits tabasser grave. Les photographes de Reuters ont sorti les vestes pare-balle en kevlar, les casques et les protege-tibia, iiihhhaaa. Moi qui pensais en avoir fini avec Gaza.
Changement de sujet, greve de metros, trains de banlieue cloués aux rails. Le delire. Les rues paralysées, les réunions annulées. La ville au ralenti. Maintenant j'y goute. J'avais hesité au mois de mai entre louer downtown ou opter pour la banlieue bobo. Pas question d'aller travailler en bike de route, malgré les douches au boulot. Le Bianchi n'est pas un moyen de transport, c'est un objet de culte. J'ai opté pour la course. A pied. 15 km aller. 15 km retour.
Ca passe vite quand il s'agit de courir sur les quais, passer par les Champs Elyses, traverser la cour du Louvre, et au retour le Bois de Boulogne de long en large, de large en long, passer des groupes de petits vieux qui jouent a la pétanque aux putes les fesses a l'air libre a 4 heures de l'apres-midi, Boulogne le zoo.
L'option jogging, c'est cool une fois. Plan B: une Vespa. quelle occasion revée de justifier l'achat d'une de ces beautés typiquement quartier latin. Seulement, pour pouvoir en avoir une rouge, il y avait une liste d'attente d'un mois.
J'ai finalement opté pour les fameux Velibs, ces 12000 vélos parisiens installés dans plus de 1000 stations a travers la ville. Dans le fort de la greve, ils etaient empruntés quelque 180000 fois par jour, genre 15 locations d'une demi-heure par velo. Ca c'est de l'écologie. Des équipes de mecanos noctambules font le tour de la ville pour répartir les vélos, réparer les chaines cassées, les crevaisons. Quelle invention de génie. Ils peuvent faire la greve tant qu'ils veulent.
Mais ca se complique aux heures de pointe, quand les bureaux se vident et les gens se ruent sur les stations de Velib comme sur les barques de sauvetage du Titanic. Chacun pour sa gueule. L'instinct de survie a fait de moi un geek du Velib. Blackberry a la main, je verifie online la disponibilité des velos dans les stations du quartier, ca m'évite d'errer de stations vides en stations vides pendant deux heures. Il faut voir ca:
https://abo-paris.cyclocity.fr/les_stations/trouver_une_station
Un geek du Velib, aussi parce que je suis le seul téteux en ville a porter un casque, hérésie pour ces fashion fascists de Parisiens.
regardé:
un match de hockey sur glace: Les New Jersey Divils contre les Anaheim Myhzy Ducks. Commentateurs Francais de France. On aurait dit un sketch de Rock et Belles Oreilles.
Bouffé:
A la cafeteria de Reuters. Steak frites sauce au cognac, creme brulée. assiette de fromages. Expresso. Le tout pour la modique somme de 5$CAN. Vivre en France, c'est augmenter le gout de la vie.
Entrainé:
Charlotte. Elle va bientot passer son niveau trois de tricycle: le slalom entre les crottes de chien. Une experte.
Deux petits twits qui se promenent en minimoto a fond Leon pas de casque et qui n'arretent pas aux stops. Bonne chance les gars.
Ils sont morts comme des mouches sur le pare-prise... d'un char de police. Les deux policiers n'ont pas pu leur donner les premiers soins, les jeunes du quartier sont immediatement sortis pour les attaquer a coups de bat de baseball, non, pas de baseball ici, disons a coups de boules de pétanques, oui pétanque, car nous ne sommes pas dans une favela de Rio, mais bien dans un quartier chaud, chaud les marrons. C'est la banlieue maudite, la maudite banlieue.
Les deux twits deviennent des "victimes du systeme, victimes du racisme"... A voir l'etat de la voiture apres impact, je ne pense pas que les policiers ont eu le temps de faire dans la discrimination.
Des graffittis de "Police=Assasins!" De jour: des marches silencieuses pour "réclamer la vérite" comme les meres de la Place de Mai a Buenos Aires. De nuit, c'est l'Intifada. Les jeunes ont pris position sur les toits des HLM avec des gros tas de pierres et des caisses de cocktails Molotovs. On en est a une troisieme nuit d'émeutes, 85 policiers blessés dont cinq gravement. L'un d'entre eux a perdu un oeil. Certains ont été touchés par des plombs de coups de 12, oui mon gars, on se croirait au festival de l'oie blanche de Montmagny. La "racaille" comme l'avait decrite Sarkozy en 2005 alors qu'il etait ministre de l'Interieur s'est visiblement preparée. Des journalistes se sont faits tabasser grave. Les photographes de Reuters ont sorti les vestes pare-balle en kevlar, les casques et les protege-tibia, iiihhhaaa. Moi qui pensais en avoir fini avec Gaza.
Changement de sujet, greve de metros, trains de banlieue cloués aux rails. Le delire. Les rues paralysées, les réunions annulées. La ville au ralenti. Maintenant j'y goute. J'avais hesité au mois de mai entre louer downtown ou opter pour la banlieue bobo. Pas question d'aller travailler en bike de route, malgré les douches au boulot. Le Bianchi n'est pas un moyen de transport, c'est un objet de culte. J'ai opté pour la course. A pied. 15 km aller. 15 km retour.
Ca passe vite quand il s'agit de courir sur les quais, passer par les Champs Elyses, traverser la cour du Louvre, et au retour le Bois de Boulogne de long en large, de large en long, passer des groupes de petits vieux qui jouent a la pétanque aux putes les fesses a l'air libre a 4 heures de l'apres-midi, Boulogne le zoo.
L'option jogging, c'est cool une fois. Plan B: une Vespa. quelle occasion revée de justifier l'achat d'une de ces beautés typiquement quartier latin. Seulement, pour pouvoir en avoir une rouge, il y avait une liste d'attente d'un mois.
J'ai finalement opté pour les fameux Velibs, ces 12000 vélos parisiens installés dans plus de 1000 stations a travers la ville. Dans le fort de la greve, ils etaient empruntés quelque 180000 fois par jour, genre 15 locations d'une demi-heure par velo. Ca c'est de l'écologie. Des équipes de mecanos noctambules font le tour de la ville pour répartir les vélos, réparer les chaines cassées, les crevaisons. Quelle invention de génie. Ils peuvent faire la greve tant qu'ils veulent.
Mais ca se complique aux heures de pointe, quand les bureaux se vident et les gens se ruent sur les stations de Velib comme sur les barques de sauvetage du Titanic. Chacun pour sa gueule. L'instinct de survie a fait de moi un geek du Velib. Blackberry a la main, je verifie online la disponibilité des velos dans les stations du quartier, ca m'évite d'errer de stations vides en stations vides pendant deux heures. Il faut voir ca:
https://abo-paris.cyclocity.fr/les_stations/trouver_une_station
Un geek du Velib, aussi parce que je suis le seul téteux en ville a porter un casque, hérésie pour ces fashion fascists de Parisiens.
regardé:
un match de hockey sur glace: Les New Jersey Divils contre les Anaheim Myhzy Ducks. Commentateurs Francais de France. On aurait dit un sketch de Rock et Belles Oreilles.
Bouffé:
A la cafeteria de Reuters. Steak frites sauce au cognac, creme brulée. assiette de fromages. Expresso. Le tout pour la modique somme de 5$CAN. Vivre en France, c'est augmenter le gout de la vie.
Entrainé:
Charlotte. Elle va bientot passer son niveau trois de tricycle: le slalom entre les crottes de chien. Une experte.
samedi 17 novembre 2007
dimanche 28 octobre 2007
samedi 20 octobre 2007
lundi 1 octobre 2007
lundi 17 septembre 2007
Paris douce routine
Paris la routine. La crepe dans la rue quand je n'ai pas le temps le midi. Faire le noeud de cravate dans le métro a six heures du mat. Bouffer un trio Big Mac-salade-biere pression quand j'ai le temps entre deux reductions de taux de la Fed. Sortir sous la pluie pour un ridiculously-overpriced-non-fat-soy-milk latte de chez Starbucks. Les employés de Starbucks sont partout les memes, désagréablement enthousiastes, la coupe Beckham, la face truffée d'hamecons. A 4 euros ($6CAN) le cafe, Paris est au top de l'echelle de prix de la chaine. Mais c'est le seul endroit ou l'on peut avoir un java on the go, what can you do.
La routine, la vraie. Nemo au club vidéo. Regarder Marseille gagner a Istambul en Ligue des Champions. Les greves sporadiques au bureau de poste. Les weekends a EuroDisney. Les samedis d'été sur les Champs Elysees, un jour pour embrasser les legionnaires du 14 juillet, un autre pour huer Contador, maillot jaune du triste Tour de France.
Je ne me suis toujours pas racheté de velo. J'ai le vertige pou un Colnago, attendre novembre pour voir si le prix chutera avec la temperature. En attendant, je sors avec le Bianchi de Laura, un peu trop petit pour moi, mais pas assez pour m'empecher de me croire au Giro d'Italia a chaque soir quand je sors rouler en peloton autour de l'hypodrome de Longchamps. Une boucle de 3.5km reservée aux cyclistes, Marcel s'abstenir. Le groupe lent roule a 35km/h. Brule les jambes. Mange des mouches grosses comme des bateaux.
La maison s'est transformée en quartier général des Pumas pour la Coupe du Monde de rugby. Argentins des quatre coins d'Europe affluent pour venir vivre la fievre de ce sport de gentlemen. J'ai du installer deux services de cable par ligne ADSL pour ne pas manquer le moindre match, genre Roumanie-Tonga. Et en plus on se tappe les matches en reprise avec Tivo. Les Francais en ont pris plein la gueule lors du match d'ouverture contre l'Argentine. Le Canada se défend bien jusqu'a present (lire: pas perdu par un écart de 80 points). La ville est inondée de gus la face pleine de couleurs, d'Ecossais en kilte, d'Irlandais qui gueulent, d'Anglais en sanglots.
Essayé:
Un velib, velo communautaire high tech et gratuit par tranches de 30 minutes, 80 stations dans tout Paris. On se croirait a Amsterdam. Le genre bike francais avec le panier en avant pour mettre les emplettes, vous direz ca fait fif, mais c'est tres en vogue, fantastique pour draguer.
Revé:
Une moto BMW Dakar. Encore mieux pour draguer, jusqu'en Mauritanie. Par contre pas de petit panier.
Bouffé:
Des escargots gros comme des maisons, une heure pour arriver a les sortir avec les pinces sans avoir l'air touriste. Une bouteille d'Evian pour passer le gout vaseux et ne pas avoir l'air d'un touriste qui trouve ca degueulasse.
Grondé:
Charlotte, apres qu'elle m'eut sorti un "calisse" en echappant sa poupée, oups...
Ecouté:
Chapitre 7, le dernier de MC Solaar, pur delice.
La routine, la vraie. Nemo au club vidéo. Regarder Marseille gagner a Istambul en Ligue des Champions. Les greves sporadiques au bureau de poste. Les weekends a EuroDisney. Les samedis d'été sur les Champs Elysees, un jour pour embrasser les legionnaires du 14 juillet, un autre pour huer Contador, maillot jaune du triste Tour de France.
Je ne me suis toujours pas racheté de velo. J'ai le vertige pou un Colnago, attendre novembre pour voir si le prix chutera avec la temperature. En attendant, je sors avec le Bianchi de Laura, un peu trop petit pour moi, mais pas assez pour m'empecher de me croire au Giro d'Italia a chaque soir quand je sors rouler en peloton autour de l'hypodrome de Longchamps. Une boucle de 3.5km reservée aux cyclistes, Marcel s'abstenir. Le groupe lent roule a 35km/h. Brule les jambes. Mange des mouches grosses comme des bateaux.
La maison s'est transformée en quartier général des Pumas pour la Coupe du Monde de rugby. Argentins des quatre coins d'Europe affluent pour venir vivre la fievre de ce sport de gentlemen. J'ai du installer deux services de cable par ligne ADSL pour ne pas manquer le moindre match, genre Roumanie-Tonga. Et en plus on se tappe les matches en reprise avec Tivo. Les Francais en ont pris plein la gueule lors du match d'ouverture contre l'Argentine. Le Canada se défend bien jusqu'a present (lire: pas perdu par un écart de 80 points). La ville est inondée de gus la face pleine de couleurs, d'Ecossais en kilte, d'Irlandais qui gueulent, d'Anglais en sanglots.
Essayé:
Un velib, velo communautaire high tech et gratuit par tranches de 30 minutes, 80 stations dans tout Paris. On se croirait a Amsterdam. Le genre bike francais avec le panier en avant pour mettre les emplettes, vous direz ca fait fif, mais c'est tres en vogue, fantastique pour draguer.
Revé:
Une moto BMW Dakar. Encore mieux pour draguer, jusqu'en Mauritanie. Par contre pas de petit panier.
Bouffé:
Des escargots gros comme des maisons, une heure pour arriver a les sortir avec les pinces sans avoir l'air touriste. Une bouteille d'Evian pour passer le gout vaseux et ne pas avoir l'air d'un touriste qui trouve ca degueulasse.
Grondé:
Charlotte, apres qu'elle m'eut sorti un "calisse" en echappant sa poupée, oups...
Ecouté:
Chapitre 7, le dernier de MC Solaar, pur delice.
dimanche 19 août 2007
Photos de Paris
Quelques photos de Charlotte, de ses deux vieux, de Mariana, Jean-Paul a Paris, a Eurodisney et le jour de son anniversaire
Quelques miettes de Paris |
vendredi 20 juillet 2007
Nouvelles du 92
Le 450 version Paris. Boulogne-Billancourt. Plus de couscous, plus de boubous, beaucoup de bo-bos, de poussettes a 1000 euros, de delicatessen de luxe, de petites terrasses tendance, de boutiques de deco. De Colnagos style Tour de France. Ce n'est pas la banlieue, c'est Paris extra-muros, tout juste a la sortie de Porte d'Auteuil. Tout juste colle sur le 16ieme. Mais ce n'est pas le 16ieme, c'est le wannabe-16ieme, le 16ieme des jeunes familles, des appartes decores avec du Zara Maison. Des marches biologiques du dimanche.
J'ai troque mon big fat SUV pour un changuito a roulettes pour aller faire les courses. J'en ai achete un gros couleur orange, histoire de ne pas me faire passer dessus par les scooters qui roulent sur le trotoir, ou encore d'intimider les petites vielles le dimanche au marche. J'en avais vu un couleur leopard comme celui de Jamie Oliver, mais Laura, deja tres retissante a l'idee de voir son homme se promener avec son caddie, m'a averti qu'il s'agissait d'un cas de divorce.
Ca loge un changuito, pas autant qu'un Ford Escape, mais il en rentre de la piquette moins cher que l'Orangina Rouge, des poulets de ferme, des abricots du Midi, des tommes de Savoie, et des baguettes.
Mais pour les baguettes ca va: trois boulangeries dans un rayon de 100 metres, quel contraste avec Toronto, ou il fallait faire 500 km pour trouver un pain qui soit mangeable et/ou qui ne soit pas ridiculously overpriced. Je vais en chercher une tous les soirs a 7 heures, elles sortent du four, brulent les doigts, craquent sous la dent. Chaud au coeur.
J'ai troque mon big fat SUV pour un changuito a roulettes pour aller faire les courses. J'en ai achete un gros couleur orange, histoire de ne pas me faire passer dessus par les scooters qui roulent sur le trotoir, ou encore d'intimider les petites vielles le dimanche au marche. J'en avais vu un couleur leopard comme celui de Jamie Oliver, mais Laura, deja tres retissante a l'idee de voir son homme se promener avec son caddie, m'a averti qu'il s'agissait d'un cas de divorce.
Ca loge un changuito, pas autant qu'un Ford Escape, mais il en rentre de la piquette moins cher que l'Orangina Rouge, des poulets de ferme, des abricots du Midi, des tommes de Savoie, et des baguettes.
Mais pour les baguettes ca va: trois boulangeries dans un rayon de 100 metres, quel contraste avec Toronto, ou il fallait faire 500 km pour trouver un pain qui soit mangeable et/ou qui ne soit pas ridiculously overpriced. Je vais en chercher une tous les soirs a 7 heures, elles sortent du four, brulent les doigts, craquent sous la dent. Chaud au coeur.
vendredi 6 juillet 2007
Salut les cabanes au Canada, Laura a eu son visa vendredi matin, enfin. Et j'ai trouve un apparte le meme jour, enfin. 60m carres dans immeuble ancien, planchers incroyables, plafond a 12 pieds. Un rez-de-chaussee, dans une ruelle tranquille du quartier de l'Eglise dans Boulogne nord, a la frontiere du 16ieme juste a cote de Roland-Garros. Quartier jeunes familles bo-bo (bohemes-bourgeois).
En attendant je suis dans un grenier au 7ieme etage --vue imprenante sur le Sacre-Coeur-- d'un immeuble du 18ieme, autre quartier bo-bo, mais cette fois a la frontiere de Porte-de-Clignancourt, alias Agadir, ou Bamoko. Le Maroc et l'Afrique noire a dix minutes. Nuages de narguile, parfums d'eau de rose, vapeurs de couscous, surdoses de the a la menthe.
Le travail est hallucinamment intense et stressant. Je me tappe des analyses sur l'impact du changement abrubt de tendance dans les taux d'interets mondiaux sur les marches d'actions europeens, tout en traquant des rumeurs de fusions entre banques italiennes et francaises. Ca c'est rien, il a fallut que je me tappe, lundi matin en moins de deux heures, une analyse de l'impact des resultats du premier tour des elections legislatives sur la Bourse de Paris, avec citations de specialistes. A fond Leon. One day at a time. Esprit de survie. Oh, et les 35 heures, chez Reuters c'est lost in translation, mes boss britanniques semblent croire que c'est 35 heures par jour.. Mais ils payent bien, je ne peux pas me plaindre.
Blaise
En attendant je suis dans un grenier au 7ieme etage --vue imprenante sur le Sacre-Coeur-- d'un immeuble du 18ieme, autre quartier bo-bo, mais cette fois a la frontiere de Porte-de-Clignancourt, alias Agadir, ou Bamoko. Le Maroc et l'Afrique noire a dix minutes. Nuages de narguile, parfums d'eau de rose, vapeurs de couscous, surdoses de the a la menthe.
Le travail est hallucinamment intense et stressant. Je me tappe des analyses sur l'impact du changement abrubt de tendance dans les taux d'interets mondiaux sur les marches d'actions europeens, tout en traquant des rumeurs de fusions entre banques italiennes et francaises. Ca c'est rien, il a fallut que je me tappe, lundi matin en moins de deux heures, une analyse de l'impact des resultats du premier tour des elections legislatives sur la Bourse de Paris, avec citations de specialistes. A fond Leon. One day at a time. Esprit de survie. Oh, et les 35 heures, chez Reuters c'est lost in translation, mes boss britanniques semblent croire que c'est 35 heures par jour.. Mais ils payent bien, je ne peux pas me plaindre.
Blaise
samedi 9 juin 2007
vendredi 27 avril 2007
vendredi 30 mars 2007
samedi 10 mars 2007
lundi 5 mars 2007
dimanche 4 mars 2007
mercredi 28 février 2007
lundi 15 janvier 2007
Videos du Carnaval de Gualeguaychu
Le Carnaval de Rio peut ben aller se rabiller !
(Oui, il s'agit bien de Laura qui danse sur un carosse...)
http://www.youtube.com/watch?v=0mNpHkUAAQs
http://www.youtube.com/watch?v=BUgnyPoVShw
http://www.youtube.com/watch?v=Y2sr8x-zcqA
http://www.youtube.com/watch?v=UruWfKv4ILY
http://www.youtube.com/watch?v=7unkY3wzopw
http://www.youtube.com/watch?v=n0u08oSX980
http://www.youtube.com/watch?v=tUTcRewoMn0
http://www.youtube.com/watch?v=7Ac9kTfTJg8
(Oui, il s'agit bien de Laura qui danse sur un carosse...)
http://www.youtube.com/watch?v=0mNpHkUAAQs
http://www.youtube.com/watch?v=BUgnyPoVShw
http://www.youtube.com/watch?v=Y2sr8x-zcqA
http://www.youtube.com/watch?v=UruWfKv4ILY
http://www.youtube.com/watch?v=7unkY3wzopw
http://www.youtube.com/watch?v=n0u08oSX980
http://www.youtube.com/watch?v=tUTcRewoMn0
http://www.youtube.com/watch?v=7Ac9kTfTJg8
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